Pendant les années cinquante, le gouvernement americain a tenté, sans consultation avec les Indiens, de mettre fin à ses relations spécifiques avec les tribus et de faire porter sur les Etats le coût financier de la politique d'assimilation. Les polititiens subissaient des pressions de la parts de millieux non indiens, tentés par de nouvelles acquisitions de terres économiquement intéressantes, et ne se souciaient guère du bien-être des populations concernées. Le terme anglais de termination désigne un vaste programme de résiliation des mesures fédérales existantes, de relogement des Indiens dans les villes et de construction de barrages.Beaucoup de tribus prenaient des décisions des commissions des plaintes. Certains pensaient qu'il fallait régler la question des terres tribales avant d'entamer le processus de terminations. Dans les années cinquante, la construction de barrages, destinés pour la plupart à fournir des réserves d'eau à la grande industrie, a dévasté des terres et des communautés Indiennes dans toute l'Amérique du Nord. Des familles ont été forcées à se reloger; de riche cultures ont été noyées ; des sites de pêche, des villages, des lieux sacrés de grande importance culturelle et des champs funéraires ancestraux ont été perdus. Les barrages ont fait disparaître du gibier, des pâturrages, du bois d'oeuvre et des plantes utiles. L'idéal de l'Indien urbanisé represente l'idéal euro-americain ; cependant on relogeait les Indiens le plus loin possible de leur réserve, pour affaiblir les liens familliaux et tribaux, et on les éparpillait pour éviter la cohésion qui pouvait naître du voisinage.