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    Regardez ce brouillard: Regardez cette pollution, regardez ces petites fourmis qui courent partout en bas ! Ce sont des gens ! La statue de la Liberté ! Ils n'arrêtent pas d'en parler. Mais elle regarde dans la mauvaise direction. Elle tourne le dos à Monsieur l'Indien. Elle crie aux Blancs de l'autre côté de l'océan. "Venez ! Il reste encore de la Terre indienne à voler !"


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  • Maintenant je peut te remercier, Monsieur, pour avoir pollué l'air et pour m'avoir coupé les cheveux des centaines de fois, car après quatre cents ans d'apparente indifférence, il est temps que je prenne position, il est temps que je m'offense. Je vais donner ma vie pour l'arbre mon frère, pour la truite de montagne qui descend les rivières, pour la fin des clôtures qui font naître l'envie et la cupidité, pour le jour où mon peuple verra venir le moment de choisir sa propre destinée, et pour le jour où tous unis en un seul peuple nous dirons...En marche les Indiens !!!!!

    David Red Bird, Odjibway.


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  • Le nom de Mocassin donné aux chaussures des Indiens, est le même que celui du serpent dont la peau servait à confectionnée toutes les chaussures. Par la suite, on ne les fit plus qu'en peau de cerf ou de bison. Pendant les guerres, les Indiens attachaient des queues de renards aux talons des moccassins: en traînant par terre, celle-ci effaçaient les empreintes.


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  • Cette femme qui m'interviewait pour la télévision, avec les cheveux teint en orange, me dit : "Lame Deer, arrêtez de nous raconter des histoires, de nous dire que vous parlez aux animaux. Voyons, on est au XXe siècle !" Je lui répondis : "Madame, dans votre Bible, une femme parle à un serpent. Moi je parle aux éperviers, aux faucons et aux aigles."

    Lame Deer, à Claveland, 1972


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  • Ils ont tué le bison, la nourriture sacrée de l'Indien, le bison notre frère, qui a donné sa vie pour que nous vivions. Mais à nouveau ils les massacrent, les soi-disant "excédents" du Parc d'Etat Custer. Ils sont les bisons excédentaires, et nous les Indiens excédentaires. Tout près d'ici, vous pouvez même acheter un steak de bison ou des Buffalo burger. Les touristes en raffolent, et pourtant ça a le même goût que n'importe quel hamburger, sauf que ça coûte le double. C'est lamentable.

    Pete Catches, homme-medecine Sioux Oglala


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