• Nous avons marché tout du long, de la côte pacifique à la côte Atlantique, de San Francisco à Washington. Nous avons monté notre tipi ici, en face de la Maison-Blanche. Peut-être le President nous verra-t-il, à moins qu'il ne regarde le match de football. Mais cela n'est plus notre affaire. Nous sommes en marche.

    Maynard Stanley Passamaquoddy, 1977.


    1 commentaire
  • Nous sommes malades et affaiblis, nous voulons seulement vivre en paix, mais on nous a forcés à vivre dans les mauvaises terres et l'amertume et le désespoir sont dans nos coeurs...Puis nous avons tenté de rejoindre les réserves de Red Cloud, mais l'homme blanc nous en a empêchés. Aujourd'hui, plutôt que de retourner dans les Mauvaises Terres, nous préférons sacrifier nos vies en combattant. Dites au Grand Père que s'il veut nous repousser, nous nous égorgerons l'un l'autre avec nos propres couteaux plutôt que de céder. Ce sera notre mort à tous.

    Dull Knife, chef Cheyenne.


    1 commentaire

  • Ceci est un bien long voyage. Là-bas, les mouches dévorent les yeux des chevaux. De mauvais esprit hantent ces lieux. Je veut rester dans nos montages, là où leurs eaux m'ont si souvent désaltéré. Je ne veux pas quitter mon pays.

    Cochise, chef des Apaches Chiricahuas-Chokonens.


    1 commentaire

  • Loin de chez nous, sur cette terre d'exil, nous nous sentions abandonnés de tout. Aucune montagne, aucune source et aucune rivière claire et vivifiante. Souvent mon esprit était hanté par notre belle valléede la Wallowa où jadis je fut élevé. Ce pays était peuplé d'Indiens, et sa rivière était bordée de nombreux tipis, son beau lac bleu entouré de larges et vertes prairies avec des chevaux et du bétail. Du haut de ces grandes forêts, il me semble entendre l'appel de voix. Tout cela est irréel, j'ai l'impression de rêver.

    Yellow Wolf, chef Nez Percé.


    1 commentaire

  • Je suis fatigué de me battre. Nos chefs ont été tués. Looking Glass est mort. Too-Hul-Hul-Stote est mort. Tous les anciens sont également morts...Celui qui dirigeait nos jeunes gens, Ollokot, est mort. Oh ! il fait si froid et nous n'avons pas de couvertures. Nos petits enfants meurent de froid. Certaines personnes parmi mon peuple se sont enfuies dans les collines, elles n'ont ni de couvertures ni de nourriture. Personne ne sait où elles sont allées, peut-être sont-elles déjà mortes de froid. Je veux qu'on me laisse du temps pour rechercher mes enfants, et voir combien je peut en retrouver vivants. Il se peut que j'en retrouve parmi les morts. Ecoutez-moi, dites au général Howard que je connait son coeur, le mien est triste et tourmenté. Apartir de ce jour, de l'endroit où se tient le soleil, je ne me combattrai plus jamais !

    Chef Joseph, nez percés


    2 commentaires