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    Région de déserts arides, de vertes vallées fluviales, et de hautes et raides montagnes couronnées de neige, le Sud-Ouest est en grande partie délimité par les actuels Etats du Nouveau Mexique et de l'Arizona, ainsi que par les régions septentrionales du Mexique avec de petites extensions au Texas, en Utah et au Colorado. Même si l'on trouve des traces manifestes d'habitation humaine datant d'au moins 12 000 ans, la culture des peuples connus des premiers Européens - les Espagnols arrivèrent au milieu du XVIe siècle - ne s'épanouit pleinement que vers l'an 900 de notre ère. A cette date ces tribus, les ainsi nommés "Pueblos" et "Pimas" - qui étaient les descendants des anciens Anasakis (nom navajo signifiant "Vieux Peuples"), ethnies Hohokam et Mogollon - partageaient la même culture à des degrés divers. Par exemple, ils cultivaient les haricots, les courges, le maïs diversicolore, le coton et le tabac, et produisaient de belles poteries torsadées, polies et peintes, tandis que leur costume consistait en couvertures et autres vêtements qui étaient tissés sur de hauts métiers verticaux. Ils abandonnèrent également leur premier style d'habitations troglodytes et de maisons semi-souterraines, les Pueblos bâtissant de vastes demeures communautaires en pierres plâtrées d'adobe, tandis que les Pimas érigeaient des constructions en forme de dôme et couvertes de chaume, faites de perches, de broussailles et de terre, dont la porte était toujours tournée vers l'est. Vers 1400, d'autres peuplades arrivèrent au nord. Ces peuples, de souche linguistique athapaskane, sont aujourd'hui connus sous le nom de Navajos et d'Apaches. Tout un chapelet de pueblos le long de la vallée du Rio Grande furent abandonnés à cause de la frayeur qu'inspiraient les Navajos et les Apaches, lesquels s'infiltrèrent peu à peu vers le Sud-Ouest, où ils devinrent semi-nomades. Les Navajos habitaient principalement dans des hogans couverts de terre, tandis que les Apaches s'abritaient sous des wickiups, sorte de tonnelles de broussailles souvent couvertes de chaume en herbe-d'ours. Ces derniers arrivants adoptèrent une grande partie de la culture du Sud-Ouest mais, avec l'acquisition du mouton, introduit par les Espagnols, les Navajos remplacèrent bientôt le coton par la laine. Ils devinrent des tisseurs de couvertures expérimentés et plus tard, dans les années 1850, ils furent initiés par les Mexicains à l'art de travailler l'argent, qu'ils associèrent aux turquoises de la région pour créér des bijoux raffinés très convoités. La mythologie des tribus de cette région se compose donc d'un amalgame de récits : certains ont la saveur des contes des premiers peuples indigènes, auxquels se superposent les récits émanant des cultures Pueblo et Pima, plus récemment apparues, ainsi que ceux des derniers arrivants, Athapaskans, Navajos et Apaches.

    Voici les principales tribus qui vivaient dans les territoires du Sud-Ouest :

    • Les Cocopas,
    • Quechans (Yumas),
    • Halchidhomas,
    • Mohaves,
    • Walapais,
    • Havasupais,
    • Yavapais,
    • Maricopas,
    • Papagos,
    • Pima Altos,
    • Seris,
    • Hopis,
    • Apaches de l'Ouest,
    • Apaches Chiricahuas,
    • Zunis,
    • Keres du Rio Grande,
    • Jemez,
    • Navajos,
    • Tewas,
    • Tiwas du Nord,
    • Tanos,
    • Pecos,
    • Tiwas du Sud,
    • Tompiros,
    • Lagunas,
    • Acomas,
    • Piros,
    • Apaches Jicarillas,
    • Apaches Mescaleros,
    • Jocomes,
    • Sumas,
    • Jumanos,
    • Opatas,
    • Eudeves,
    • Jovas,
    • Pima Bajos,
    • Yaquis,
    • Guarijios,
    • Tarahumares,
    • Tubars,
    • Mayos,
    • Conchos,
    • Tobosos,
    • Guasaves,
    • Acaxees,
    • Xiximes,
    • Tahues,
    • Tepehuans,
    • Zacatecs,
    • Pames,
    • Karankawas,
    • Nakipas,
    • Paipais,
    • Kiliwas,
    • Cochimis,
    • Guaycuras,
    • Pericus, 

    et d'autres groupes peu connus.


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    La majeure partie de cette région est située entre les larges plaines côtières qui bordent l'Atlantique à l'est et le Golfe du Mexique à l'ouest, et englobe la plus grande partie de l'actuel Etat d'Alabama, la Géorgie, la Caroline, le Tennessee et la Floride. Les tribus qui occupaient ces territoires au XIXe siècle étaient le produit d'une longue période de changements consécutifs aux premiers contacts avec les Européens qui eurent lieu dès 1513, date où l'explorateur espagnol Ponce de Leon débarqua en Floride. Vers l'année 1700, la région était essentiellement habitée par des peuples de souche linguistique muskogean, comme les Creeks, les Séminoles (branche des Creeks), les Chickasaws, les Choctaws et les Natchez. Au nord, pourtant, vivaient les Cherokees qui parlaient une langue proche de l'Iroquois. (Les Creeks, Chickasaws, Choctaws, Cherokees et Séminoles étaient classés dans les registres gouvernementaux du XIXe siècle comme les "Cinq Tribus Civilisés"). Les terres occupées par ces diverses tribus étaient sillonnées de fleuves et de cours d'eau et constituaient un riche réservoir de ressources alimentaires. Comme la plupart des tribus qui pratiquaient la chasse, les Indiens du Sud-Est croyaient en de nombreux Esprits des animaux et des plantes qui, pensaient-ils, incarnaient une force mystèrieuse qui imprégnait la nature tout entière. Au-dessus régnaient les Esprits de l'air et de la terre, eux-mêmes dominés par celui qu'ils appelaient le Maître du Souffle. Comme le raconte l'histoire de la Création muskogean, ce dernier aurait créé l'homme à partir de l'argile qui entourait sa demeure. Le mythe choctaw retraçant le Déluge souligne la croyance des peuples du Sud-Est qu'il incombait à l'homme de respecter ces Esprits, et montre les conséquences si cette loi est ignorée.

    Voici les principales tribus qui vivaient dans les territoires du Sud-Est :

    • Les Atakapas,
    • Caddos,
    • Natchez,
    • Tunicas,
    • Ofos,
    • Houmas,
    • Chitimachas,
    • Biloxis,
    • Choctaws,
    • Chakchiumas,
    • Chickasaws,
    • Tohomes,
    • Mobiles,
    • Chatots,
    • Alabamas,
    • Yutchis,
    • Cherokees,
    • Muskogees,
    • Hitchitis,
    • Apalaches,
    • Timucuas,
    • Tocobagas,
    • Ais,
    • Caluses,
    • Tekestas,
    • Keys,
    • Yamasees, 
    • Cusabos,
    • Catawbas,
    • Tutelos.

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    L'huile de moteur Red Indian ; le tabac à chiquer Red Man ; la levure chimique callumet ; les voitures Pontiacs de la général Motors ; les assurances mutuelles d'Omaha, dont le logo represente un Indien stylisé ; les flocons d'avoine Indian Head ; les vêtements Cherokee ; la liqueur Crazy Horse ; les équipe de football américain Washington Redskins et Cleveland Indians ; les chaussures Chippewa ; les différents produits de marque Iroquois : comme tant d'autres, ces marchandises et organismes n'ont aucuns rapport avec les cultures indiennes authentiques. Ils utilisent une image pour se faire valoir, augmenter leur "visibilité", transmettre un message éclair, causer une impression durable, se vendre, créer du profit. Car tout ce qui est Indien est vendeur. Les Indiens se soucient de la façon dont ils sont representés, parceque ces images occultent la réalité de l'Amérique des origines. Ils s'en soucient parce qu'elles les font apparaître comme un groupe humain singulier, différent de tout autre, et décrit d'une façon qui sert surtout à enrichir d'innombrables fabriquants tout en leur nuisant culturellement. Ils se vient relégués dans le passé, exhibés comme des pièces de musée, travestis. En 1992, sept leaders de mouvements indiens ont déposé plainte en justice contre des marques déposées par les Washington Redskins. Ils ont plaidé que le terme redskin est offensant et ne doit pas bénéficier de la protection d'un dépôt fédéral de marque. En 1998, l'Office des brevets et des marques a décidé que redskin était une injure raciste et a radié les marques en cause.

     

     


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  • Pancarte refusant la vente de bière aux Indiens. Restaurant entrée interdite pour les Indiens. Lieux publics interdit aux Indiens. Description de "Peaux-rouge", et considération comme étant des "sous-homme", les Indiens ont longtemps subit le racisme.


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  • En 1960, trop d'Indiens vivaient encore dans des cabanes sommairement construites par le gouvernement, sans toilettes, électricité ni eau courante. L'espérance de vie était de 43 ans. Accablés de pauvreté et de souffrance, trop d'Indiens tentent d'échapper à leurs misères en buvant. Cependant l'alcoolisme se dévellope et propose des traitements basés sur d'anciennes méthodes, dont les locaux de sudation. Certaines petites fille de cinq ans pose pour des touristes qui paient pour les photographier. L'extrême pauvreté et les maux sociaux qui marquent leur vie ont obligé bien des familles indiennes à exhiber leur folklore pour de l'argent.



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